Le département des Pyrénées-Atlantiques est l’un des départements qui sait se démarquer en terme de citoyenneté active et de bénévolat. Le 64, en plus d’être un département historique, se démarque par sa vie associative. Il est le deuxième département qui s’est, à ce jour, le plus mobilisé dans la réserve civique créée par la loi Égalité et Citoyenneté du 27 janvier 2017. Aujourd’hui il est doté d’une belle réserve de bénévoles pour les organisations publiques et associatives…
Une mobilisation bien utile en période de Covid
Sur les 330 000 personnes totales engagées dans la réserve civique, plus de 4000 sont issus du département des Pyrénées-Atlantiques. Le département enregistre le plus important engagement bénévole de la réserve après l’Ile-de-France. Cela démontre bien la capacité des habitants du 64 à donner de leur temps pour des actions de solidarité. Pour Éric Spitz « cet engagement est lié à la tradition d’accueil des Pyrénées-Atlantiques ».
Il est prévu que le département intègre désormais son site internet à la plateforme de la réserve civique afin de rapprocher les candidatures de ses besoins. Les candidatures et les propositions pourront être validées directement par le département en lieu et place de l’État.
Monalisa, une opération d’intérêt général
Plusieurs missions d’ordre social seront proposées aux réservistes du 64 pour résoudre certaines problématiques dans le département. Collectes alimentaires, maraude, accueil en hébergement d’urgence, aide aux personnes âgées esseulées au menu de l’opération Monalisa.
Le président du département note que ce dispositif de solidarité créé avant même le Covid, « a démontre tout son intérêt avec la pandémie ». Il compte bien s’appuyer dessus autant que sur la bonne volonté de ces nombreux réservistes pour les mettre au service de l’opération départementale Monalisa, en soutien aux personnes âgées et leur isolement.
Parmi les 4000 réservistes qui se sont engagées au moins une fois, on en compte 2620 affectés au soutien de 88 structures dans le cadre de l’opération Monalisa. Pour ce qui est de l’accueil en hébergement d’urgence, il pourrait également concerner les réfugiés ukrainiens, le département ne s’étant, par le biais de ces élus, jamais prononcé contre l’accueil des étrangers et des migrants.
A l’heure où la société est en souffrance de bien des manières, il est important que tous ceux désireux d’aider sachent qu’ils existent des moyens et que leur don de temps et d’énergie comptent beaucoup. A ce titre, il faut saluer l’exemplarité des Pyrénées-Atlantiques et nous leur disons Bravo!